Après Cracovie, direction Varsovie. Nous prenons le train pour aller à Varsovie. Il faut Un peu plus de trois heures en train. Nous en profitons pour nous poser et nous reposer un peu : regarder le paysage, discuter, trier les photos, faire des blagues, rigoler… et boire un café. Dans les trains polonais, on vous offre une première consommation (thé, café, chocolat). Très sympa. Un peu le symbole de l’esprit polonais. Hospitalier et chaleureux. Et puis, c’est l’arrivée à Varsovie.
Pendant le trajet de la gare à l’hôtel, je découvre la ville. Des bâtiments monumentaux, des grandes allées, des places, des buildings, des grues, des travaux, la ville est moderne et dynamique. Les enseignes sont les mêmes qu’à Bordeaux, Paris où Londres. On est loin du temps où les rayons de supermarchés étaient vides, où il fallait faire la queue pour acheter un litre de lait. Pourtant, c’était il y a une vingtaine d’année seulement, nous précise notre guide.
Un urbanisme stalinien
Le lendemain, nous irons nous promener dans Varsovie. Varsovie possède un urbanisme très stalinien (il fallait laisser passer les chars). La ville fut détruite méthodiquement en 1945, et le centre-ville, reconstruit à l’identique. Le contraste est saisissant entre l’architecture béton des années 40 et la vieille ville (reconstruite) et ses maisons colorées, ses façades décorées, ses places pavées.
La première étape de notre visite : le Palais de la Culture, symbole de cette histoire terrible, domine la ville. Du 30ᵉ étage, vous avez une vue panoramique de la ville. Époustouflant ! Je prends conscience de l’étendue de la ville. Au loin, des toits de tuile rouge : c’est la vieille ville. J’aperçois la Tour Zlota de Daniel Libeskind, le bâtiment de Sir Norman Foster, de l’architecture contemporaine. Qui a dit que Varsovie était grise ?
Du Palais de la Culture à la vieille ville, je croiserai un palmier, une traban, le palais présidentiel et la relève de la garde, un lion, et Chopin. Toujours Chopin. Un circuit de bancs vous porte sur les pas de Chopin et vous permet d’écouter quelques notes de musique. C’est ludique, c’est romantique, c’est interactif. QR-codes, spots wifi, Varsovie est décidément moderne et branchée.
La Vieille ville
Incontournable à visiter : la Vieille Ville, avec le Palais Royal, les remparts, les murs de brique rouge, la place du Marché et le monument de la Sirène (le symbole de la ville). Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, reconstruite dans les années 60 sur le modèle de tableaux représentant la ville du 18ᵉ siècle, cette vieille ville est une reconstitution fidèle. Le contraste ville moderne/vieille ville est saisissant. Je suis sous le charme. Je le serais encore plus avec la visite du quartier de Praga. Grâce à sa situation géographique, ce quartier situé sur la rive droite a échappé aux ravages de la dernière guerre. Investi par les artistes de la ville, il a conservé le tracé des rues et l’architecture d’avant-guerre.
Le ghetto de Varsovie
J’ai demandé à notre guide, Agnieszka, où était le ghetto de Varsovie. Elle m’a répondu qu’il n’existait plus. Il a été complètement détruit par les Allemands en 1945. Nous passerons en bus devant deux bâtiments, derniers maigres souvenirs de ce qui fut le plus grand ghetto d’Europe.
Et Varsovie by night ?
Varsovie la nuit, c’est la fête ! Les bars, nombreux et pleins. La vodka qui coule à flot, les filles aux jambes longues et court vêtues, les garçons qui s’éclatent sur la piste de danse… Varsovie la nuit, c’était fun, pas snob et pas prise de tête.